Abeilles en trièves

Il y a trois années, je me suis interréssé à l'apiculture même si cela me trottait dans le tete depuis longtemps, mais le temps m'etait compté et le fait d'arriver à ma retraite et d'avoir du temps libre m'a permis de m'y mettre. Avec l'aide de mon copain gilles apiculteur amateur mais non moins pro dans l'approche de l'apiculture. J'ai commencé avec deux ruches puis trois et enfin quatres. J'ai vite compris que cela n'etait pas aussi simple que ca. L hiver dernier je perdis une ruche et la récolte de l'année 2013 ne fut pas bonne, printemps pourri et fleurs plus rares. Je ne baisse pas les bras car je les adore, les abeilles sont vraiment formidables extraordinairement organisées, elles sont passionnantes et tellement utiles. Protegeont les sans retenue et le miel est sublime.

La vie de la ruche

Les abeilles vivent en colonie. Elles forment une société très organisée, un peu comme une grande entreprise. Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre et pondre encore, jusqu’à 50 000 ouvrières s’activent avec ardeur. Dans la ruche, seules les quelques centaines de faux-bourdons paressent ! Durant leur existence, les abeilles exercent jusqu’à sept fonctions différentes : nettoyeuse, nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse. Mais toutes les abeilles ne suivent pas le même « parcours professionnel » ; certaines brûlent les étapes pour devenir butineuses, alors que d’autres n’accèdent jamais à ce statut.

L’espérance de vie des ouvrières varie selon les saisons : de 30 à 45 jours pour les abeilles au printemps et en été, à plusieurs mois pour celles qui naissent à l’automne et permettent à la colonie de survivre à l’hiver et redémarrer le cycle. Au fur et à mesure de leur existence et de leur maturation physiologique, elles changent de rôle. 

 

La nettoyeuse garde la ruche propre et en bonne santé.

Au premier jour de sa vie, l’abeille est préposée au ménage. Elle commence par nettoyer les cellules. Le nettoyage général du fond de la ruche est effectué par des abeilles plus âgées, entre 10 et 15 jours.

 

La nourrice s’occupe du couvain avec patience et constance.

Quand elle atteint 5 à 6 jours, l’abeille est capable de sécréter de la nourriture pour les larves ; elle devient alors nourrice et le reste jusqu’à l’âge de 15 jours. Les nourrices prodiguent des soins attentifs aux larves qui sont alimentées individuellement plus de 1 000 fois et reçoivent 7 000 visites de contrôle.

 

L’architecte construit les rayons de la ruche.

La construction des rayons est un travail collectif qui demande une grande coordination. Ils sont fabriqués par une chaîne d’abeilles qui sécrètent des écailles de cire. Un ouvrage délicat et épuisant entrepris par des maçonnes qualifiées ayant en général entre 5 et 20 jours, âge où la capacité de production des glandes cirières est optimale.

 

La ventileuse régule la température de la ruche et bat le rappel pendant l’essaimage.

L’âge moyen des ventileuses est estimé à 18 jours, mais cette fonction est assumée par des ouvrières de tous âges. La ventilation consiste à battre des ailes pour aérer la ruche et contrôler ainsi sa température, son taux d’humidité et son taux de gaz carbonique. Elle sert aussi à assécher le nectar. Lors de l’essaimage, les ventileuses ont pour mission de battre le rappel pour permettre le regroupement de l’essaim.
 

La gardienne défend la ruche.

Vigile posté à l’entrée de la ruche, la gardienne protège la colonie de ses ennemis. Elle contrôle l’identité des abeilles qui entrent dans la ruche en vérifiant leur odeur, pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’individus d’autres colonies venus piller leurs réserves. Les gardiennes ont entre 12 à 25 jours.

 

La butineuse est responsable de l’approvisionnement.

Vers l’âge de trois semaines, l’ouvrière peut devenir butineuse et s’envole enfin hors de la ruche à la recherche de nectar, de pollen et d’eau, indispensables à la colonie. Une butineuse effectue une dizaine à une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs. A ce train d’enfer, elle s’épuise vite et, au bout de quatre à cinq jours, elle meurt.